Du sens et du bon sens à la fabrique des territoires
Dans une tribune, Matthias NAVARRO, co-fondateur de REDMAN, questionne notre manière de construire face aux crises climatiques, économiques et sociales qui redéfinissent nos vies et nos villes.
“Bâtir ne doit pas figer la ville, mais lui permettre d’évoluer, de s’adapter, de résister.”
Pour lui, nous avons trop longtemps conçu des espaces optimisés jusqu’à l’absurde, oubliant qu’un territoire viable est avant tout « un lieu habitable, respirable, appropriable ». La résilience urbaine ne se décrète pas, elle se construit en intégrant « la diversité, la réversibilité et l’intelligence des usages » plutôt que la seule performance des formes.
« Remettre les habitants au centre, leur permettre de s’approprier leur cadre de vie, structurer des lieux de lien et de solidarité » : c’est ainsi que nous devons penser les villes de demain. Il ne s’agit pas de produire plus, mais « de produire mieux, en conscience », en intégrant les cycles du vivant et les besoins réels des territoires.
Pour Matthias Navarro, « sortir de la logique d’accélération et laisser place à l’imprévu et à l’évolution naturelle des villes » est aujourd’hui une nécessité.
📖 Une tribune à retrouver ici