Dévoilée en mai dernier par le gouvernement, la plateforme impact.gouv permet aux entreprises de jouer le jeu de la transparence en publiant leurs données environnementales, sociales et de bonne gouvernance (ESG).
Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France, déplore le manque de clarté et d’objectifs précis de cet outil.
Pour elle, le premier problème réside dans l’utilisation du mot « impact » qui relève d’un niveau d’engagement élevé des entreprises, alors que cet outil n’a pas les critères de l’impact. En effet, il permet de dévoiler des engagements en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE), qui consistent simplement à réduire les effets négatifs de l’activité d’une entreprise. Des notions floues qui nécessitent un travail de fond afin d’en offrir une meilleure compréhension afin d’éviter le green et socialwashing.
De plus, le caractère facultatif de cette plateforme la rend insuffisante. Un outil rendu obligatoire, dans lequel, pour chaque indicateur, un objectif et une échéance sont fixés et une note donnée, est indispensable pour la transition écologique et sociale des entreprises.