Arnaud Marcilly & Jean-Baptiste Chetti

Pour une vision agile du conseil

Il y a presque 9 ans, Arnaud Marcilly et Jean-Baptiste Chetti créent Thinkmarket, un cabinet de conseil en management indépendant. Ils apportent alors une nouvelle vision du conseil en initiant le Business Shift Consulting. Avec cette méthode, le cabinet apporte aux entreprises des expertises et une approche transversale leur permettant de mieux appréhender les mutations structurelles liées à la transformation numérique afin de « shifter » leurs modèles et systèmes d’organisation le plus efficacement possible.

Aujourd’hui, plus de 60 clients grands comptes issus d’une dizaine de secteurs différents, parmi lesquels Monoprix, AVIVA, Lagardère, AXA, Orange, BNP Paribas ou encore Accor Hotels, confient leurs challenges de transformation à Thinkmarket.

Le 14 mai dernier, le cabinet allait encore plus loin dans son approche en lançant Tod (Thinkmarket on demand), une nouvelle offre de business consulting à la demande, bousculant l’univers du conseil. L’objectif de cette offre : rencontrer les besoins d’immédiateté des managers tout en délivrant l’expertise Thinkmarket grâce à l’agilité du digital.

Arnaud Marcilly et Jean-Baptiste Chetti, entrepreneurs du conseil ne faisant décidément rien comme les autres, nous expliquent la genèse de ce service inédit changeant la donne dans l’univers du conseil en management.

 

 

Bonjour Arnaud, Bonjour Jean-Baptiste,

 

Vous avez initié le « Business Shift Consulting » lorsque vous avez créé Thinkmarket en 2010 : pouvez-vous définir ce concept ?

Arnaud : Le Business Shift Consulting c’est une vision du conseil : transversale, alignée sur les nouveaux besoins des entreprises. Avec le Business Shift Consulting, nous accompagnons nos clients pour qu’ils puissent agir en stratège face à leurs problématiques de digitalisation tout en gardant de l’agilité dans leur business. Le Business Shift Consulting intervient donc au cœur des stratégies managériales.

Ce « shift » nous l’abordons sous le prisme du digital, mais pas que. Nous sommes militants d’une croissance numérique. Le digital change la façon d’anticiper le futur et d’adresser le présent. Nous aidons nos clients à prendre des décisions et à définir et mettre en place des projets qui seront en phase avec les attentes d’aujourd’hui et de demain. Nous les aidons à devenir ou à rester agiles dans un monde qui évolue très vite.

Jean-Baptiste : Nous comptons à présent 70 consultants et nous avons réalisé, depuis notre création, plus de 300 missions. Nous avons la chance d’avoir parmi nous des talents spécialistes d’un très large panel d’activités. Notre vision du Business Shift Consulting, elle est aussi imprégnée de la diversité des acteurs que nous accompagnons. Nous souhaitons rester cross-sectoriels au maximum : d’abord par curiosité, et puis par conviction, car nous pensons qu’il est important d’avoir une vue d’ensemble sur tous les écosystèmes touchés par la digitalisation.

Avec le lancement de Tod, vous proposez une offre de business consulting inédite, à la demande, pouvez-vous nous expliquer en quoi elle consiste ?

Arnaud : Face à l’accélération des processus d’innovation et au besoin d’adaptation sur des cycles de plus en plus courts, nous montrons aujourd’hui l’exemple avec le développement et le lancement d’une nouvelle offre, d’un nouveau dispositif agile visant, quand il le faut, à passer outre des démarches de consultation lourds et mécaniques. Tod apporte ainsi de l’agilité dans le conseil, une réponse aux besoins d’immédiateté et de fluidification des process que nous avons constaté chez nos clients !

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Tod : une offre de conseil à la demande agile et connectée qui permet de proposer des interventions immédiates et courtes pour répondre au besoin d’immédiateté et de fluidification dans les entreprises.

Jean-Baptiste : En lançant Tod, nous avons souhaité nous appliquer à nous-même ce que nous prêchons auprès de nos clients : une optimisation des process rendue possible par la mise en place de bons outils et en repensant les systèmes d’organisation. Se transformer ne doit plus être synonyme de méthodes lourdes et mécaniques : place à l’agilité dans le business !

Tod, c’est ça : une offre de conseil à la demande agile et connectée qui permet de proposer des interventions immédiates et courtes pour répondre au besoin d’immédiateté et de fluidification dans les entreprises.

Nous avons conçu dans ce cadre un bouton connecté, une webapp et un site dédié. En un simple clic sur le bouton, ou une demande spécifique via nos applications web ou mobile, le service Tod, disponible 7j/7 24h/24 se met en marche pour délivrer l’expertise nécessaire pour résoudre une problématique donnée.

Finalement, quelle serait la principale différence entre une mission de conseil classique et une mission de conseil prise en charge par Tod ?

Arnaud : Tod répond à des besoins complémentaires aux missions de conseil classiques. Grâce à des process innovants et connectés et une organisation revue, nous avons pour ambition de faciliter l’accès au conseil. Et l’offre permet d’intervenir très rapidement pour effectuer des missions urgentes et/ou ponctuelles tout en garantissant une prestation qualitative.

Thinkmarket intervient ainsi à présent de deux manières. D’abord, comme nous le faisons depuis notre création, dans le cadre de missions de conseil nécessitant un accompagnement stratégique de fond, sur le long terme et proposons en ce sens 6 offres.

Mais aussi, grâce à Tod, sur des besoins d’expertise pointue et immédiate, nécessitant tout autant d’excellence sur un point précis, en s’affranchissant des temps des process d’une consultation classique : pour obtenir une réponse rapide face à un mouvement sur son marché, réaliser un benchmark sur un panel d’acteurs, de solutions, de plateformes ou encore une présentation physique auprès d’un public interne ou externe à l’entreprise sur une expertise portée par Thinkmarket.

 

Un conseil à donner à de potentiels #ChangeMakers fourmillant d’idées ?

Arnaud : Notre premier conseil serait probablement, avant de se lancer, d’observer le fonctionnement de l’écosystème dans lequel ils se lancent et d’identifier les réels besoins de cet écosystème pour y répondre  le plus pertinemment possible. Se mettre à la place de la personne à qui ils répondent. Cela paraît évident mais finalement, les acteurs qui le font ne sont pas si nombreux et font généralement partie de ceux qui réussissent.

Jean-Baptiste : L’autre conseil est de ne surtout pas réfléchir en silo, nous faisons partie d’un monde qui évolue si vite que la transversalité y est une évidence stratégique.

 

Merci Arnaud, Merci Jean-Baptiste pour vos réponses.